mardi 28 février 2017

Ma vie en courbes

Un exemple de ce que peut donner la T.F. appliquée à la psychologie/psychiatrie, à l'humain:
( extrait de la page" BBs" )
Pour commencer, j'ai trouvé ( mon module "pensées émergentes" est à fond, en ce moment...) une métaphore "BTP" qui parlera aux Lyonnais:
Pensez à la Clinique Mermoz/de l'Europe: un projet mûrement réfléchi, des architectes , des ingénieurs et des économistes, des plans et des années de "conception"... Un chantier qui en arrive presque à son terme: la structure est "achevée", les façades sont en cours et puis on découvre un défaut de réalisation, de mise en oeuvre. Et il faut tout démolir et tout "remonter comme il faut". Je me sens comme la clinique Mermoz: un beau projet mal construit... Mais cette clinique est très fonctionnelle  maintenant, voir agréable. ( comme moi? )


Remarquez la symétrie entre certaines courbes et comment certaines courbes tirent les autres vers le haut...
On remarquera aussi que si j'avais dépassé le "+1" ou le "-1", je serais mort ou j'aurais fait beaucoup de mal aux autres. Comme ce n'est pas le cas, la logique Tautologique ( en boucle ) s'en trouve encore une fois vérifiée. Sous-texte: quelqu'un de "normal", un Conforme doit voir ses courbes très proches du zéro ou osciller entre le "+0.5" et le "-0.5".
En ce qui me concerne, vu mes fantasmes "agressifs", ma dangerosité est forcément supérieure à la moyenne ( heureusement je suis "sauvé" par mon réglage de base "anti-action" ) de même que mon risque suicidaire ( conséquence logique de fantasmes qui cumulent 2 "tabous": objet du désir et "interaction" avec l'objet ). Mais comme l'a dit mon - ex et brièvement, ça sert pas à grand chose pour les gens comme moi, à part à se maintenir dans le marasme...  - psy: " Ca à du être dur de résister si longtemps à une telle pression..." Tu m'étonnes... J'veux pas être salaud mais y'en a qui se suicident à cause de leur job... Du coup je sais que je suis un minimum résiliant. Alors je peux "gérer" des courbes qui flirtent vers le "+1". Mais - conséquence inévitable - un événement violent dans ma vie serait totalement "logique" et prévisible...
On remarque également que la courbe rouge " compréhension globale" ne descend pas vers le "-1": on ne peut pas "moins" comprendre les choses ou les Formes, on les comprend "mal" ou "pas assez" au début et au pire on stagne, au mieux on progresse. Théorie de l'Esprit: le Pilote sait tout, voit tout et comprend tout; c'est le Capitaine - la conscience - qui est à la traîne et fait n'importe quoi...
Soit l'inverse de la logique commune...
Comme quoi ça marche la "pensée TF": J'avoue que je savais plus trop où aller avec l'image des trois disques de l'Esprit dans la Théorie de l'Esprit, à tel point que je me suis couvert en parlant de "texte de jeunesse" de Beihm; histoire de se laisser une porte de sortie si je trouvais mieux.
Maintenant c'est clair:
Disque intérieur = notre Forme = le Pilote
Disque Median = notre environnement = le Fantôme des Autre en Nous
Disque extérieur = notre comportement ( l'emboîtement des 2 autres ) = le Capitaine

lundi 27 février 2017

PERSOCHRONOLOGIE

Pour bien montrer que je suis à la pointe du progrès en matière de techniques de travail 😀 ( faut bien comprendre que je fais tout à l'économie: le texte sur une tablette à 230 euros avec un Open Office qui bugue, les images sur un vieux portable qui reçoit plus les mises à jour google ou windows et un photoshop 5 ( 5!!! ) piraté...
Donc je note et j'écris... J'ai des tonnes de notes manuscrites qu'il faut ensuite réunir et mettre en Forme, rapprocher des images en un tout cohérent...
Ceci dit, les feuilles volantes c'est bien pratique...
La vie des personnages principaux en un seul coup d'oeil, indispensable pour éviter les incohérences grossières:
( PS: j'ai du gommer deux infos pour ménager un peu de plaisir de la découverte pour les deuxièmes et troisièmes parties...)


dimanche 26 février 2017

Reconnaissance de Formes et correcteurs d'orthographe...

J'étais en train de penser à un post pour m'excuser des fautes d'orthographe et de conjugaison ( vous aurez sans doute déjà remarqué ma faiblesse envers la conjugaison des verbes du 2em et 3em groupe au présent, entre autres...), quand je me suis fait la réflexion que les correcteurs d'orthographes s'amélioraient avec le temps...
Et là, vous avez un parfait exemple de ce que j'appelle - dans le livre, dans la T.F., mais ça marche en vrai,, vous allez voir...- la Pensée Emergente, sous tendue par les Lignes de Pensée.

Donc, en pensant à m'excuser pour les fautes sur ce blog, je pense aux correcteurs d'orthographe et je me dis qu'ils progressent.
Ils progressent 1) lentement et 2) plus vite en ce qui concerne l'orthographe que la conjugaison.
Je développe le "2)" d'abord; pas grave, je sais qu'il y a un "1)" et que je peux y revenir...
Le correcteur donne presque toujours la bonne orthographe et est même capable de prédire les mots que vous allez employer - avec une précision que je trouve remarquable, mais c'est que de l'analyse statistique, donc rien de "magique" - alors qu'il se contente de proposer une liste de "déclinaisons" possibles du verbe à accorder. Parce qu'"il" ne comprend pas ce qu'il fait, parce que le langage est une production très complexe, parce que le langage implique deux niveaux de nature différente: la Forme et le Sens...
Par contre ( suite du point "1)" de l'étape précédente ), les logiciels de reconnaissance d'image semblent progresser plus vite car ils sont, "eux", capables de nommer ce qu'ils voient.
Pourquoi?
Parce que voir doit être plus facile que "produire du Sens", parce que voir n'implique qu'une opération mécanique que nos organes produisent de manière automatique.
Parce que nos organes sont des "machines" à "voir" les Formes ( ou à les sentir, ou à les toucher etc...) et notre cerveau - qui n'est qu'un organe comme un autre, à la base - est une machine à reconnaître les Formes...
Les Formes sont donc un langage universel qui transcende les divisions inter-espèces, inter-règnes, inter-tout, en fait. Parce que tout peut être vu sous la Forme d'une Forme... ( Vous le sentez bien, le raisonnement en boucle, là? )
En fait, on ne sait pas, on ne peut pas faire autre chose qu'appréhender l'Univers en tant que Forme et avec des Formes.
On pense avec des Formes. Pensez à "la générosité": "ça" n'a pas de Forme à priori. Pourtant c'est une Forme/Concept avec des caractéristiques définies que notre cerveau traduit en Formes/Images.
Les mêmes dans mon esprit et dans le vôtre. En l'occurrence: quelqu'un qui donne quelque chose à quelqu'un d'autre ( de la bouffe ou de l'argent, je parie... Et aussi presque sûrement: quelqu'un debout ou plus grand, plus fort et mieux habillé qui donne à quelqu'un d'assis ou de plus petit, plus vieux, plus sale et plus faible...)
Du coup, je suis conforté dans mon idée de T.F. et je vais certainement me faire un bon buzz pour me récompenser...


Voilà la Pensée Emergente, qui dépouille les Formes de leur particularismes et en extrait des Formes plus simples mais paradoxalement plus "vraies", plus transposables... De l'anecdotique au général.
Pour bien résumer cette leçon de Théorie des Formes:
La Pensée Emergente est rendue possible par l'organisation des Formes/Images en Lignes de Pensée ( "L.P." ) qui tendent à la RéUnitarisation à partir de la Transposition.

Petite citation des Deftones à ce sujet, utilisée dans le livre:
Transpose or stop your life,
that's what you do...

samedi 25 février 2017

Oum le dauphin et les images du corps...

Un post dédicacé aux parents d'enfants pré-ados ( après c'est trop tard, le mal est fait )...😀😀
J'vais pas trop en dire et laisser parler les images, mais - pour avoir vu la version originale et bouffé du Galak comme tout le monde - j'ai trouvé l'exemple frappant quand je l'ai vu... Ca m'a inspiré sur le sujet "les images qu'on nous présente étant enfant" et comment elles évoluent :
Oum et son pote Yann et sa soeur Marina, avant:


les mêmes maintenant ( version 2015 ):


Avant:


Maintenant:


Plus spécifiquement:
avant ( plus enfantin, moins typé "jeune adulte" ):



Maintenant:


Plus réaliste et objectivement mieux dessiné mais le "modèle" a gagné quelques années ( "officiellement" deux ans , de 13 à 15  ) alors que la tranche d'âge du public visé n'a pas changé...
Même la petite sœur de 7ans et le vieux tonton barbu se sont "sexysé", chacun à leur manière:
remarquez qu'on voit plus sa poitrine ( avant, elle se baladait en simple "slip" de bain, sacrée années soixante-dix...)
Et lui ressemblait à un naufragé rendu dingue ( voir plus haut ) alors que là... Il a même un col en V pour mettre ses pecs en valeur...
Seul le dauphin n'a pas changé.
Aucune image n'est jamais "innocente"... Et même sur des enfants elles laissent des traces inattendues, j'y reviendrais longuement avec une overdose de mauvais esprit et d'exemple à faire froid dans le dos ( ou a exciter ceux qui n'ont pas oublié leurs premiers émois étranges...) A ce sujet, j'ai découvert tout un tas de sites qui me confortent dans mes conclusions: j'ai pas rêvé et les mêmes images ont produit les mêmes effets chez d'autres...

Dans le même genre:
les Hardy boys - équivalents américains de la bibliothèque verte, genre cet allumeur de Michel - avant:



et maintenant:



Et dans un autre registre, juste pour soulever la connexion bizarre entre héros de l'enfance et animaux ( symboles de quoi, au juste? L'affection innocente, la fidélité inconditionnelle? ). 
Prennent le plus souvent la forme de chiens ( Rintintin ), de kangourous ( Slippy ou Hoppy, le pote de Sandy, BD dans Spirou magazine ) ou, bizarrement, de dauphins ( notre vieux pote Oum ou bien sûr, Flipper) :
celle là est une vrai perle ( érotisme proto-ado involontaire et relation inter-espèce ambigue, Lorenz se marrerait bien... ). Légende " trois bons amis: Sandy, Bud et Flipper". 
La série Flipper's new adventures est encore plus représentative dans le genre ( y'avait Jessica Alba jeune comme "fille faire-valoir", c'est dire le niveau de  "sexytude"...) mais je la réserve pour la partie hard de la démonstration...
J'imagine que l'animal représente un "super-pote" sublimé ( et du même sexe, cela va sans dire ): il est plus courageux et plus fort physiquement, plus libre aussi ( il n'a pas de parents, pas de chambre à ranger et n'est pas obligé d'aller à l'école ).
Et on peut l'admirer et même le caresser et le tripoter sans aucun sous-entendu glauque... 
Ca s'applique aussi aux filles: remplacez le chien ou le dauphin par un cheval encore plus explicite en terme de contenu "sexué" je trouve. J'avais un pote hétéro à l'école d'archi qui faisait de l'équitation et avait une théorie toute personnelle sur l'attirance des petites filles envers les chevaux... Maintenant, je crois qu'il avait raison...
Il y a toujours un sous-entendu, pas" glauque" - c'est naturel et mécanique - mais avec un origine sexuelle: le corps et l'esprit de l'enfant sont celui d'un adulte en construction et les préoccupations de l'adulte apparaissent sous une forme "sublimée", naïve et en apparence sans lien avec le sujet. Mais toutes nos réflexions et comportements d'"adultes" sont bâties sur les Formes qu'on a vu et intégré enfants... Tout se met en place sans qu'on s'en rende compte.
Et ça se perpétue automatiquement d'une génération à l'autre parce que les auteurs de ces séries pour enfants se rappellent de ce qui les "excitait" quand ils étaient eux-même enfants. C'est pas dégueulasse ou glauque; quand t'es enfant et encore plus quand t'es un garçon, tu veux de l'aventure, tu veux sortir de ton quotidien et connaître des choses nouvelles et "excitantes"... Et c'est la même chose qu'on soit un homo ou un hétéro en gestation. Sauf que les choses se mettent plu ou moins bien en place par la suite...

jeudi 23 février 2017

Musée Confluence

Petit tour hier après-midi, pour voir à quoi ça ressemble...
Comme tous les musées d'histoire naturelle: des animaux morts et des momies, baignées dans une atmosphère très" dark"... Idéal pour apprendre la vie aux mioches...





Une collection de sculptures d'artistes "Nord-Ouest Pacifique". Un peu "hors sol" dans le contexte du musée; mais Perso, j'adore ces formes et le côté shamanique de cette culture ( en plus j'ai toujours aimé l'atmosphère "sapinland", ça doit venir de X-files...) une bonne source d'inspiration pour mon "collage scientifico/mystique" de l'Emergence/Entropie ou Mino/Tamza :



Un accélérateur de particules:


J'pourrais poster des dizaines de photos du bâtiment lui-même mais je me contenterai de celle-là:


dimanche 19 février 2017

L'orang-outang, la caisse et la banane.

Un exemple parlant pour illustrer le post précédent p. 363 des Fondements de l'éthologie, qui illustre le besoin de résolution des problèmes chez les animaux supérieurs.
Placez un orang-outan dans une cage vide avec une caisse et une banane suspendue hors de portée au plafond...Trois formes en interaction potentielle qui se traduisent chez le singe par le comportement suivant:
1) Vision et reconnaissance de la banane.
2) Colère devant l’inaccessibilité du fruit ( exutoire immédiat à la frustration ).
3) Tourne le dos au problème mais se gratte furieusement ( activité de substitution ).
4) Une fois calmé, observe et réfléchi puis résolution du problème.
5) Satisfaction et retour à l'homéostasie...

Notez bien que la colère vient avant la réflexion... On y peut rien, c'est comme ça. C'est pas pour rien que le taux de violence chute vers trente ans, on s'excite d'abord et puis on réfléchi et on se calme ( qu'on ai fait des conneries ou pas ) parce qu'on  s'habitue à tout.
Pour osez prétendre qu'on peut l'éviter, faut au moins être maître zen ( qui sont en général des vieux...) c'est à dire avoir renoncé à se confronter à la réalité...

KONRAD LORENZ 1: les fondements de l'ethologie ( 1978 )

Retour sur mon réductionniste favori, qui - j'ai oublié de le préciser dans le post d'introduction - a quand même reçu le prix Nobel de Physiologie/Médecine... Beaucoup de livres publiés à son actif mais avec beaucoup de redites et de réutilisations des mêmes idées et démonstrations; alors faites comme moi et allez à l'essentiel: Les fondements de l'Ethologie et l'Agression, une histoire naturelle du mal. Le premier pour la base ( voir ce post, donc... ) et le deuxième pour la manière dont il utilise ces bases pour une démonstration éclatante des origines de l'agressivité intra-spécifique ( "man gegen man" dirait Rammstein ) mais aussi de l'amour et de l'amitié...
Pour info: 6 pages de notes sur celui-la et 15 sur l'"agression"... résumées en deux posts.

Allons-y:
L'éthologie c'est l'observation l'étude et la science en général des comportements. Les comportements animaux à l'origine, puis - et malgré les oppositions en tout genre - par extension et pour cause de similarités flagrantes, les comportements humains.
Or qu'est-ce qu'un comportement? C'est une suite de mouvements, une suite logique de mouvements en réponse ou en recherche de stimuli ou de pulsions.
De fait la fonction principale de nos corps est le mouvement. L'inanimé, le minéral, ne produit pas de mouvement par lui-même, le vivant produit, crée du mouvement; que ce soit de la croissance ou du déplacement. Mouvements vers la lumière, mouvements vers la nourriture, vers le partenaire ou les congénères ou encore pour fuir le feu, la chaleur ou le froid... Et à l'autre bout de la longue histoire des comportements, mouvements appris et reproduits, de longues et complexes suites de mouvements: pour draguer, travailler, conduire une voiture, se faire élire ou oublier des pensées perturbantes...
La complexité des comportements que l'on observe dans les sociétés humaines ne doit pas masquer leurs origines très simples et leur subordination encore totale ( conscience et volonté n'y changent rien...) à des règles basiques, d'une causalité et d'une rigidité absolue, mécanique.
Petit pont vers la T.F.: Parce que nous sommes des Formes qui évoluent parmi d'autres Formes; nos cerveaux sont des machines à percevoir et "jouer"mentalement avec les Formes, à imaginer des interactions entre notre Forme et les autres. Dans cet esprit, nos corps sont des machines à mouvements - assemblés en comportements - dans le but unique  de réaliser les interactions planifiées par le cerveau.
p.359-361: "Nos facultés de compréhension ne peuvent saisir que ce qui est transposable sous la forme d'un schéma spatial."
" Tous les mécanismes d'orientation [...] se réfèrent à l'espace et au temps. Nous ne pouvons pas nous représenter d'espace sans nous représenter un mouvement dans cet espace. Un espace sans phénomène se déroulant à l'intérieur est tout aussi inimaginable qu'un phénomène sans espace."
Mécanisme fondamental de la cognition de l'environnement: l'objet et le fond, des formes dans une grande forme...
"Pire" que ça: tout notre langage ne sert à la base qu'à traduire, à rendre, la spatialité de ce qui nous entoure, et à désigner les Formes qui s'y trouvent ( Forme et fond, encore ) et interagissent avec la notre. D'où les doubles sens systématiques entre les adverbes de lieu et d'espace...

Des unicellulaires à nous, les corps vivants produisent toute une hiérarchie de mouvements de plus en plus complexes et de plus en plus soumis à rétroaction. On peut les classer en deux groupes principaux: les mouvements/comportements nécessitant l'acquisition et l'exploitation d'informations ( et donc les organes qui permettent cela...) et ceux nécessitant non seulement cela mais également la mémorisation des informations.
Soit, des plus simples aux plus compliqués:
.L'homéostase: conservation et restauration d'un équilibre "confortable".
.L'excitabilité: réaction violente et automatique à un stimulus donné, sans feedback, jusqu'à épuisement.
.Kinesis: accélération ou ralentissement des mouvements en fonction de l'intensité d'un stimulus donné dans l'environnement.
.Réactions phobiques: évitement des conditions défavorables puis reprise automatique de l'activité normale.
.Topismes/taxies: orientation du mouvement et de l'organisme vers les conditions les plus favorables avec feedback. Exemple: les insectes qui s'orientent vers la lumière.
.Télotaxies: coordination des organes perceptifs et moteurs dans une séquence dont le déroulement est conditionné par des stimuli précis, en fonction de seuils d'activation. Exemple: la mante religieuse ou le chat qui guettent puis bondissent ou frappent.

A la frontière avec les comportements nécessitant la mémorisation d'informations:
.L'orientation dans le temps et l'espace: sur la base de repères cycliques et réguliers de l'environnement, présentant une présence permanente et  des variations graduelles. Exemple: les animaux migrateurs.

Les comportements conditionnés:
La reproduction, la mémorisation et l'apprentissage. Réservé aux animaux supérieurs ( à partir et au dessus des petits mammifères type rongeurs et des oiseaux, probablement inconnus des poissons et reptiles... rappelons que fourmis abeilles et autres insectes sociaux n'"apprennent" rien, ils exécutent des programmes très rigides et n'ont aucun instinct pour l'improvisation. En toute logique, ces branches du règne animal sont apparues avant les autres et n'on pas transcendé leurs limites formelles depuis...)

Et enfin, les comportements volontaires, suites d'actions "conscientes".

Pour résumer cette grille de lecture des Formes par les mouvements produits, on passe de la matière inanimée à la matière vivante régie par des automatismes puis à la matière animée par des instincts et enfin à la matière animée par la pensée.

Voilà pour la hiérarchie des comportements. Passons maintenant aux lois fondamentales qui régissent l'exécution et l'évolution des comportements:
. La relation Forme du corps/besoin de mouvement: celle-là est une hypothèse particulière à Lorenz mais elle semble logique. Les poules sont "faites" pour picorer, les poissons sont "faits" pour nager...en conséquence ils picorent et nagent en permanence. Inversement, aucun humain ne ressentira jamais un "besoin physique" de voler ou nager, parce qu'on est pas fait pour ça à la base... A chaque forme animale - chaque espèce - correspond donc une fréquence et des types de comportements qui lui sont propres. Ces mouvements "préférentiels", expression directe de la Forme des corps, sont impératifs et spontanés; si on les empêche ou les repousse, leur non exécution fini par paralyser le comportement de l'organisme.
Nos corps sont des machines à produire du mouvement et nos cerveaux ont évolué pour rendre ces mouvements efficaces et cohérents, rationnels; c'est la seule raison d'être de l'organe "cerveau".
Très tôt dans l'histoire des Formes - 4 milliards d'années, aux dernières nouvelles - les emboîtements et imbrications des Formes ont produit la Vie, qui a très vite produit le mouvement qui a ensuite produit l'intelligence.
4 milliards sur les 15 de l'Univers, ça peut paraître pas vraiment "tôt"; mais il faut bien comprendre l'emballement, l'accélération du phénomène. La Terre a au plus 5 milliards d'années, les organismes pluricellulaires dans les 2 milliards, les vertébrés supérieurs dans les 0,5 milliard, les grands singes dans les 0,015 milliard - 15 millions d'années - et les hominidés dans les 0,005 milliard...
Nos comportements complexes ne sont pas apparus tels quels et "à partir de rien", la conscience dont nous sommes si fiers et qui nous place sois-disant "au dessus" de toutes les autres formes n'a que 5 millions d'années tout au plus... ( Je pense qu'elle est possiblement beaucoup  "plus jeune" ).
Les probabilités pour que la conscience soit reliée physiquement à un dispositif biologique dans le cerveau - une partie du cerveau qu'on serrait les seuls à posséder - sont au mieux de 50/50... Elles sont entre "0"et "0,5", pas entre "0,5" et "1".
La pensée est le comportement du cerveau, son "mouvement" produit. Notre pensée complexe et sois-disant volontaire a donc dû subir la même évolution du basique au (très) complexe et par paliers, que les comportements du reste du corps.
L'emballement évoqué ne fait pas disparaître pour autant les règles de bases: un corps donné a des "besoins" de mouvements donnés qui dépendent de sa Forme et sont indépendants de son environnement "du moment".
Un exemple: si on valide l'idée que nos modes de vie contemporains se caractérisent par moins d'activité physique et moins de confrontations violentes que ceux de nos ancêtres; on comprend mieux notre "envie" de faire du sport, notre activité sexuelle débordante et les jeux vidéos, la musique ou les films violents...On y reviendra dans le post sur l'"agression".
. La corrélation intensité/réponse: la plus basique et la plus simple, rapidité et intensité de la réponse comportementale sont directement fonction de l'intensité des stimulis déclencheurs.
. La relation inverse fréquence/intensité: plus un mouvement est fréquent moins il est intense et prioritaire.
Les phénomènes de seuil: en dessous d'un seuil donné, un stimulus ne déclenche pas de comportement/réponse alors qu'au dessus, le comportement/réponse devient inévitable, irrépressible.

Corollaires des précédentes: Plus on repousse l'exécution d'un mouvement, plus sa réalisation sera 'intense", le comportement le plus motivé l'emporte toujours sur les autres et le besoin général d'action fait qu'en cas de répression ou d'empêchement. l'action, le mouvement ou les comportements non réalisés se traduisent par des activités de substitution.
En d'autres termes: en cas de blocage d'un comportement majeur ou instinctif, l'organisme - dont le besoin d'action reste constant - choisi de" faire autre chose" plutôt que de ne "rien faire". Et s'oriente ensuite vers les comportements dont les formes - les mouvements - sont les plus proches du comportement "bloqué". Or les comportements liés aux instincts basiques utilisent des "patrons moteurs" proches, soit les mêmes répertoires de mouvements effectués par les mêmes organes; pensez à agression/fuite, agression/nutrition et agression/accouplement.

Combinez la hiérarchie des comportements et les lois auxquelles ils répondent tous et vous obtenez tous les comportements imaginables; ajoutez à cela les adaptations rendues possibles et répondant aux adaptations du génotype/phénotype - qui transforment les Formes qui "encadrent" les comportements - dans les proportions suivantes, du Darwinisme pur et dur:
p. 385-386: "Le génotype fixe les limites à l'intérieur desquelles le phénotype [...] peut être changé par modification."
"La modification est omniprésente."
"Ces modifications [...] sont certes déclenchées par des effets extérieurs mais elles correspondent à un programme d'origine phylogénétique inscrit dans l'organisme et prévu dans le génome pour chacune des modifications environnementales concernées."
Ces adaptations des comportements peuvent aussi être catégorisées:
. Le rodage: le fonctionnement améliore la fonction...
. La sensibilisation: la répétition rapide de stimuli augmente l'intensité de la réponse. Exemple: la feeding-frenzie des requins.
. L'habituation: diminution de la réponse par répétition prolongée de l'exposition au stimulus.
. L'association: causée par l'exposition simultanée et répétée à des stimuli réellement liés ou non ( causalité réelle ou supposée ).
. L'accoutumance: un stimulus perd son pouvoir déclencheur s'il n'est plus associés aux autres stimuli à l'origine du comportement.

Voilà, on a les trois dimensions, les trois composantes des comportements, le "X", le "Y" et le "Z" de l'éthologie. 
La relation entre "formes des corps" et "formes des comportements" infuse toute la réflexion de Lorenz sans pour autant aller aussi loin que je l'ai fait avec la T.F., puisqu'il est un défenseur acharné de l'instinct, dont il est persuadé qu'il se niche dans les gènes - ce dont la plupart des généticiens doutent aujourd'hui - à tel point qu'il écrit, p.481, à propos de l'apprentissage latent des behavioristes: "on ferait beaucoup mieux de parler de savoir latent."
Pour expliquer le succès de la forme "humaine": les comportements de curiosité, volontaires et "objectifs" des animaux supérieurs résultent de programmes phylogénétiques plus ouverts et moins sélectifs, résultant en des formes corporelles moins marquées, plus polyvalentes.
p. 482: "C'est pourquoi les êtres de curiosité sont toujours du point de vue morphologique des représentants "moyens" du groupe taxonomique dont ils sont issus."
Comme les rats ou les chiens, nous sommes des spécialistes de la non-spécialisation.

Et pour finir, un "signe" de ma convergence de pensée avec ce type: je jure que je ne l'ai lu qu'après avoir pondu mon idée du Pilote et du Capitaine dans la Théorie de l'Esprit:
p. 356 à 365: " L'homme comme l'animal est pareil à un vaisseau conduit par de nombreux capitaines", "...navigateur...", "...transatlantique..."ou "...salle des machines..."
et enfin, p.366: " Dans le vaisseau humain [...] tous les chefs restent en même temps sur le pont et donnent leurs ordres [...] (ce) qui, du fait de divergences d'opinions, interdit parfois tout commandement censé du navire"...
De la pure T.F. : les mêmes questions conduisent aux mêmes idées par les mêmes images mentales, les mêmes Formes/Images.

Une bonne table...

Un p'tit tour au resto?
Le décor du début de "Bad Lieutenant", leçon de baise utile par Anthony Lemarque et dernier chapitre avant le sprint final de la première partie ( livraison imminente...):

vendredi 17 février 2017

La ferme ( et les signes du Lézard )

Premiers faits d'armes de Van, racontés par Martens...
Je pense retenir cette version ( moins esthétisante...):

 mais j'avais aussi ces deux là en stock, inspirées par les motifs en boucle de Escher, que Douglas Hoffstadter - le gars des "boucles étranges" - m'a remis en mémoire ( Il aura son post, quand j'aurai réglé le cas "Lorenz"...):


L'un des enjeux de cette image, c'est de faire apparaître progressivement les signes qui accompagnent les apparitions du Lézard ( où le font venir...), je consacrerais une page complète à l'iconographie "Pangéene": Tamza/Mino, celui qui dévore/celle qui nourri, Entropie/Emergence...
Petit preview:



mardi 14 février 2017

Beasts battles, les sculptures de Barye

Péché mignon du méchant en chef, décorent ses bureaux et le bunker du dispositif "Rêveur"...
Antoine-Louis Barye ( 1802-1888 ), sculpteur français spécialisé dans les compositions monumentales genre "romantisme guerrier" et les sujets animaliers plutôt surréalistes...
Une vision romantique, "sauvage" et exaltée de la Nature, tout se jette sur tout pour le dévorer le transpercer ou l'étouffer, de préférence dans des pauses esthétiques ( sculpturales...), des combats jamais observés entre des espèces improbables:













Surtout connu pour son "Lion au serpent", dit "Lion des Tuileries":



Pour finir,"la Guerre", "la Paix" et "l'Ordre", qui accueillent les visiteurs dans le Bunker: